Déni ou peur de guérir?

Bon, je n'arrive pas à me tenir à un carnet alimentaire quotidien....

Plus parce que je suis dans le déni, je pense. J'ai envie de fermer les yeux sur mes crises, ne plus en ré-entendre parler après que ce soit passé.

Samedi j'ai un peu avancé avec ma psy; j'ai pu remarquer que les périodes où je vais mieux sont celles où je me sens "cocoonée", aimée, dans mon élément. Des moments où l'on s'occupe de moi, où je me sens rassurée.

Toutes les choses dont j'ai manqué quand mon "berceau s'est cassé".

Il faudrait donc que j'apprenne à m'aimer, à me materner, comme si le petit bébé qui n'a pas été rassuré était encore là, en moi.

Je le tais, je le mutile avec mes crises. Il essaye de se faire entendre, mais je ne peux plus continuer à le repousser.