Voilà quelques conseils que j'ai trouvés sur des sites ou forums et que je pense appliquer pour moi:
-Bon, je commencerai par le 1er conseil, bête mais tellement vital qu'on ne peut passer à côté: VOULOIR GUERIR!! Avoir envie de vivre sans les TCA, d'être libre, d'être soi-même!
>>> idée; lister tout ce que ces TCA m'empêchent de faire (ou de vivre, ou d'être) et ce que je pourrai faire en étant libérée d'eux!
-Pour quitter ce sentiment de vide persistant; s'affirmer et découvrir QUI on est vraiment, repérer ses vrais désirs, apprendre à les exprimer sans violence. Alors et alors seulement disparaîtront le sentiment de vide, l’obsession de la nourriture et la boulimie.
Difficile à faire lorsqu'on a l'impression de ne pas s'être écoutée depuis trèèèès longtemps...on ne sait plus vraiment si ce qu'on a construit est bien soi ou une image qui colle à l'attente des autres.
- Il faut arrêter les régimes. On le dit partout, bien sûr, mais ce que je trouve intéressant c'est qu'il ne s'agit pas seulement des régimes draconiens. Il faut arrêter les produits lights, les repas légers, les thés amincissants... Il faut manger comme quelqu'un qui n'est pas au régime. C'est très difficile pour nous, qui sommes souvent au régime depuis des années de se rappeler comment on mangeait avant. Mais les gens qui n'ont pas de tca mangent des frites, des biscuits, des yaghourts entiers, du beurre sur leurs tartines et dans leurs pâtes, du chocolat.
>>> idée: On peut faire un planning en prévoyant tous les repas sur le modèle de ce que "les gens normaux" mangent et en incluant (petit à petit si c'est difficile) ces aliments que nous nous interdisons toute la journée et que nous engloutissons pendant les crises. Il faut essayer de manger "mécaniquement" c'est à dire les aliments prévus, à l'heure prévue, dans le lieu prévu. C'est temporaire mais c'est attendant à terme de retrouver les sensations de faim et de satiété. Le planning (que je respecte plus ou moins) dispense de réfléchir à ce que je vais manger ou je ne vais pas manger.
-Quand le besoin de faire une crise approche; se dire: "là, je vais manger (avaler) ça, ça, ça et ça... et après je vomirai tout, je me sentirai encore plus mal, j'aurai perdu mon temps et je me serai abîmée..."
>>> A la place: essayer (...) de manger 1 aliment (ou 2) de cette crise, en petite quantité (par ex, n'acheter qu'une barre chocolatée au magasin), posément, tranquillement, avec plaisir. Et ne pas avoir d'autres barres ou aliments tabous juste à côté de moi. Je peux, par exemple, manger cette fameuse barre (ou tout autre aliment de crise) à l'éxtérieur de chez moi.
Si cette collation est un peu grosse à mon goût, je diminue le repas qui suit... (comme une personne que j'appellerai "normale" en fait...).
Le +: ça évite de focaliser l'attention sur les aliments tabous...de ne les mettre que dans le cercle fermé des crises, d'accepter de manger vraiment des aliments interdits et de me faire plaisir sans me faire de mal.
-Quand je m'apprête à faire des courses "juste" pour les crises: essayer d'aller dans le magasin et de n'acheter que qques aliments interdits en petites quantités (+ éventuellement des fruits/légumes) et savourer les 2/3 aliments interdits à l'éxtérieur.
-Pour apprendre à se détendre intérieurement, à moins angoisser: la sophrologie, la relaxation, la méditation.... Toute activité qui permet de se recentrer ou de visualiser des images positives. Se projeter dans l'avenir sans crainte, mais avec positivisme!